La douleur de perdre un être cher est parmi les plus vives et insupportables que nous puissions ressentir. Cette douleur peut être comparable à celle que nous ressentons lorsque notre propre corps est rongé par la maladie. Ces deux types de douleur font appel au même processus de deuil, que ce soit pour la perte de l’autre ou de ce que nous sommes.
L’intensité de la douleur ressentie lors de ces moments de vie dépend souvent de nos expériences passées et de notre seuil de tolérance. Par exemple, quelqu’un qui a connu la guerre aura un rapport à la mort et un seuil de “tolérance” différent de celui qui la rencontre pour la première fois.
Les Cinq Phases du Deuil selon Kubler-Ross
Selon Mme Kubler-Ross, il existe cinq phases par lesquelles nous passons généralement lors du processus de deuil. Ces phases peuvent durer plus ou moins longtemps et ne s’enchaînent pas forcément de façon linéaire. Tout dépend du temps qu’il nous faudra pour les digérer, les assimiler et les intégrer pour adopter un nouveau mode de fonctionnement.
Le déni : Cette phase se caractérise par une sorte de sidération. On ne peut concevoir ce qui nous arrive lors de l’annonce de la perte.
La colère : Cette phase peut être dirigée envers soi-même ou les autres. Elle s’accompagne souvent de culpabilité.
Le marchandage : Dans cette phase, la personne comprend la situation mais essaie de “négocier” pour que les choses puissent être comme avant.
La dépression : La personne est en grande souffrance et détresse psychologique.
L’acceptation : C’est dans cette phase que la personne commence à panser ses blessures et à envisager un avenir possible d’une façon différente.
Conclusion
Le deuil d’un être cher ou de ce que l’on a été est une épreuve qui nous apprend sur nous-mêmes. Parfois, il vaut peut-être mieux s’attacher à voir le rire du petit prince à travers chacune des étoiles que contient le ciel, comme le suggère St Exupéry dans Le Petit Prince.