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A la demande du centre socio-culturel des couronneries de Poitiers, j'ai travaillé sur le développement d'ateliers qui permettraient aux adolescents d'acquérir une meilleure image d'eux-mêmes, de renforcer leur confiance en leur capacité.
Pourquoi la Coopération ?
Pour ce faire, j'ai pensé à aborder cette thématique par le biais de la coopération, car à quoi peut bien nous servir cette confiance en nous-mêmes si elle n'a pas d'objectif ?
L’Importance de Chacun dans un Groupe :
La plupart de ces ados pensent qu'ils n'ont pas d'importance dans un groupe et encore moins au sein de notre société. Le but était donc de leur montrer que chacun d'entre nous, de par nos spécificités, nos qualités, avions notre place, mais aussi notre contribution à apporter, pour faire évoluer les choses dans ce monde qui est le nôtre.
Travailler sur la Coopération :
Nous avons ainsi d'abord travaillé sur ce qu'est la coopération puis dans un second temps, sur une meilleure connaissance de nous-mêmes, mais aussi de l'autre, qui n'est le reflet que de ce que nous sommes finalement. Par le biais des pensées limitantes, des préjugés et des discriminations.
Puis en conclusion, pouvoir comprendre l'importance de nos actions dans le collectif et leurs essentialités.
Il y a trois choses qui m'ont particulièrement marqué sur le déroulement de ces ateliers :
1- ils ont eu beaucoup de difficultés à se trouver des qualités ou des choses qu'ils aimaient en eux, mais cela leur a été très facile à trouver pour les autres.
2- ils ne connaissaient pas les définitions des mots discrimination et préjugé.
Comment sans cette connaissance-là, peuvent-ils alors nommer le malaise que parfois, ils peuvent ressentir dans leur quotidien ? Ils viennent de quartiers difficiles, pluriculturels et avec des statuts sociaux économiques bas. Si l'on n'a pas les mots pour exprimer son malaise, que va-t-il se passer alors ? De quelle façon va-t-on pouvoir l'exprimer ? Comment peut-on faire reconnaître à l'autre qu'il y a un problème dans sa manière de faire ou de
dire ? Aussi bien pour ceux qui subissent que pour ceux qui pratiquent sans même sans rendre compte, vu qu'ils n'ont pas les notions. Il y a des comportements et/ou des pensées qui s'ancrent des la petite enfance...
3- la dernière chose qui m'a marqué, c'est leur soif d'apprendre, d'échanger, de comprendre. L'avantage d'être en petit groupe, c'est que l'on peut mieux communiquer et faire attention aux dires de chacun et donc de leur donner l'importance qu'ils méritent.
Conclusion :
Et si on remettait l'humain au cœur du système en redonnant du sens et de la compréhension sur nos fonctionnements et celui de notre environnement.
D'après Albert Einstein « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre , il passera toute sa vie à croire qu'il est stupide ».
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